2015.03.15 Ovronnalpi«  Arrivée vendredi soir à Ovronnaz histoire d’être peinards le matin, vu l’heure bien matinale du départ, petit repérage du départ qui se fera en courant.

Un dernier coup d’oeil à la météo pour le jour de la course, chaud et beau prévu.

Du coup on prévoit pas mal à boire, et partons light au niveau habillement. Et on s’est fait avoir ou presque!

Ciel bien dégagé et étoilé en sortant de l’hôtel, et nous rejoignons l’aire de départ.

Go, après environ un petit kilomètre à pieds, nous mettons les skis. C’est de la vieille neige gelée qui glisse mal sur presque toute la première montée, qui semble interminable avec cette longue traversée ponctuée d’un portage et de plein de petites descentes avec les peaux.

Première descente parmi les mélèzes sur une neige béton, j’ai l’estomac en vrac et c’est jour blanc, le top!

Repeautage, et deuxième montée, descente sur la cabane de Lui d’Août, toujours avec l’estomac au bord des lèvres.

On attaque la 3ème montée, un verre de thé chaud d’un bénévole  m’aide un peu et j’arrive à avoir un bon rythme. Je regarde l’altimètre, environ 850m de D+ à faire encore, avec le plat, qu’il faudra faire au retour en skating, ce qui réjouis Yves.

Avant de monter au col de Fenestral, j’y jette un coup d’oeil et dis à Yves que ça doit pas être beau temps là-bas.

Ca se confirme, ça souffle fort et la température chute, nous passons rapidement le col et la cabane en portant les skis sur une portion avant de les remettre pour attaquer les dernières conversions sur une trace complètement gelée en dévers avant Tita Séri. Le vent est fort et la neige transportée fait office de peeling au gros sel!

Heureusement la transition est proche et nous attaquons la descente sur Ovronnaz, via le Grand Prè , passage digne du Rogneux dans les vernes et les bosses puis piste de bob pour rejoindre le terrain de foot en skating.

Je suis toujours mal, mais satisfait de notre temps. Nous pensions mettre plus. Peu après l’annonce est faite que la course est neutralisée sur le grand parcours pour cause de météo.

Encore une belle journée sur une course qui reprend après dix ans d’interruption et qui mérite la découverte.

Cédric Gerber