Dans la continuité de nos entrainements hebdomadaires, le comité a invité les membres du club à un objectif de course commun. Cette année le rendez-vous était fixé à la Torgon Skialpi qui a eu lieu le samedi 4 février.
22 membres étaient inscrits sur les différents parcours proposés par l’organisation. L’occasion de partager un moment convivial tous ensemble.
Deux membres, Mathilde et Elias, vous partagent leur expérience :
Elias a pris part à la Youth cup (690m D+) :
C’était ma première course en individuel et j’ai trouvé ça super cool. C’était chaud dans les descentes mais ça s’est bien passé. La vue au sommet du portage était magnifique. Je me réjouis déjà de ma prochaine course.
Mathilde a pris le départ du petit parcours (1085 d+) :
Samedi, j’ai participé à ma première course de ski-alpinisme à la Torgon Skialpi et j’ai beaucoup apprécié d’être entourée de plusieurs membres Teysalpi qui m’ont soutenue avant ainsi que sur le parcours. Ce petit parcours était vraiment idéal pour mettre un pied dans les courses, sans être dégoûtée d’entrée de jeu. J’étais contente de voir que j’ai acquis de bons réflexes aux entraînements du mercredi pour ce qui est des gestes techniques. Par contre, le portage a été compliqué pour moi car il fallait faire de grands pas et cela m’a demandé beaucoup d’énergie. Je peux dire que dans l’ensemble, j’ai eu du plaisir sur toute la course, hormis lors de la dernière descente où je me suis demandée ce que je faisais là avec mes petits skis et où je suis partie 2-3 fois en avant dans la neige. Je me rends compte que j’ai encore un sacré travail à faire de ce côté-là pour gagner en confiance et que faire du renforcement s’avère bien utile pour affronter ce genre de situations. Descendue tant bien que mal, j’étais contente de retrouver les copains pour boire un thé et manger les petits apéros offerts par Julien. Je ris encore de me voir lors de cette descente et garderai de bons souvenirs de cette première course !
Rendez-vous l’année prochaine pour un nouveau défi ensemble.
Article publié dans le journal La Liberté du 18 août 2018
Le Fribourgeois Daniel Jolliet a pris les commandes de la Patrouille des glaciers le 1er juillet dernier PATRICK BIOLLEY
Ski-alpinisme » C’est un Fribourgeois qui commandera la Patrouille des glaciers ces prochaines années. Daniel Jolliet, colonel EMG de l’armée suisse, a pris ses fonctions le 1er juillet et a, ainsi, déjà commencé à planifier la 22e édition de la célèbre course de ski-alpinisme qui se déroulera en 2020. Il a donné rendez-vous dans sa région, au-dessus de Romont, pour l’interview. «Il y a une belle vue sur la ville où j’ai grandi, avec les Préalpes derrière. S’il fait beau, nous pourrons voir les Dents-du-Midi et le Mont-Blanc», avait-il annoncé lors du premier entretien téléphonique. Si le temps n’était pas assez clair pour se délecter du paysage en profondeur, cela n’a pas empêché Daniel Jolliet de discuter toute la matinée de sa passion de la montagne et des lourdes responsabilités qui incombent au commandant de la Patrouille des glaciers.
Le Glânois de 57 ans est passé presque partout au sein de l’armée suisse. Celui qui avait commencé par faire ses armes à Savatan dans les troupes de montagne a par la suite été maître tactique dans les écoles d’officiers, commandant en second de la police militaire. Il a aussi conduit le service de gestion de l’engagement des carrières, son dernier poste en date. Le voilà donc maintenant à la tête de la course de ski-alpinisme la plus mythique du pays.
Comment devient-on commandant de la Patrouille des glaciers?
Daniel Jolliet: Ce n’est pas un poste mis au concours. C’est un profil qui se dégage et qui est approché. On m’avait déjà demandé de reprendre la Patrouille des glaciers il y a six ans (quand Max Contesse avait été nommé, ndlr), mais ma fonction professionnelle ne me permettait pas de le faire.
Quel est alors votre profil?
En ce qui me concerne, c’est une connaissance approfondie de l’armée tout d’abord. Cela fait 32 ans que je suis officier de carrière et je suis passé par beaucoup de fonctions de commandement. J’ai ensuite une bonne connaissance technique, du fait de mon passé dans les troupes de montagne et au centre de compétences du service alpin de l’armée à Andermatt. Finalement, je suis un passionné de montagne, tout simplement. Je participe à des courses, j’ai fait plusieurs fois la Patrouille des glaciers. Je reste un modeste amateur, mais j’adore ça.
Après 21 éditions, la Patrouille semble immuable. Que pouvez-vous apporter de neuf?
La seule chose immuable est le tracé. Nous partons de Zermatt pour aller à Verbier. Tout le reste est un éternel recommencement. Les troupes d’appui sont différentes et l’armée dans sa globalité évolue. Mais je n’ai pas comme mission d’amener de la nouveauté à la Patrouille des glaciers. J’ai quelques idées, mais il va falloir en étudier la faisabilité.
Quel genre d’idées?
Je vais déjà essayer d’amener plus de flexibilité pour les concurrents. Pour le reste, il faudra attendre avant que je puisse en dire plus (rires).
Vous avez couru sept fois cette Patrouille des glaciers. Arriver à la tête de l’épreuve, est-ce que cela procure une sensation particulière? J’ai du respect par rapport à la tâche, mais aussi beaucoup de sérénité. Il faudra prendre les problèmes les uns après les autres, c’est une organisation relativement complexe. J’en suis très honoré. C’est un magnifique défi.
Au niveau de la participation, Fribourg est le quatrième canton le plus représenté après le Valais, Berne et Vaud. Etait-ce logique de trouver un Fribourgeois pour conduire cette épreuve?
Cela aurait pu être quelqu’un avec un profil équivalent provenant d’un autre canton que cela n’aurait choqué personne. Mais il faut souligner que le canton de Fribourg compte des pionniers dans ce sport. Nous pouvons aussi parler de l’innovation. Les stations font énormément en ce qui concerne la pratique du ski-alpinisme de nuit. Les parcours de ski de randonnée balisés se développent. Même si l’essence même de ce sport est de le pratiquer hors des domaines de ski.
Comment définiriez-vous votre rapport à la montagne?
C’est un magnifique terrain de jeu dans lequel j’ai la chance de pouvoir évoluer depuis que je suis très jeune. Je viens de cette région (il se tourne pour montrer Romont derrière lui, ndlr). Ce n’est pas directement la montagne, mais nous ne sommes pas loin des Préalpes. Je ne suis pas un alpiniste pur et dur, mais je pense maîtriser le ski et le ski-alpinisme. J’ai une dizaine de sommets de 4000 mètres à mon actif, mais je n’y vais pas tous les week-ends.
Vous êtes membre d’un des seuls clubs uniquement dédiés au ski-alpinisme: Teysalpi.
Je ne sais même pas si en Valais il y a une entité de ce genre (rires). Elle a été fondée en 2010 et je devais être un des premiers membres. Pas au sein du comité, mais dans l’équipe. Teysalpi fait beaucoup en matière de développement de l’esprit du ski-alpinisme, de l’appui à la relève, du respect et de la préservation de la nature dans sa pratique.
Si vous deviez me citer un souvenir de montagne, quel serait-il?
Lorsque j’étais instructeur à Savatan, dans les troupes de montagne, nous avions fait d’immenses exercices. Nous avions organisé une traversée jusqu’à Arolla avec tout le bataillon de l’école de recrues. Nous étions plus ou moins passés par le parcours de la Patrouille des glaciers. Il faut tout de même s’imaginer envoyer 600 personnes là-dedans. Ce sont des exercices compliqués à mettre en place. Les soldats du train venaient nous ravitailler, nous bivouaquions. C’était une sacrée épopée.
Daniel Jolliet: «Le risque zéro n’existe pas»
Parmi les défis auxquels fera face Daniel Jolliet, il y a la météo, qui n’a pas fait de cadeaux aux concurrents ces dernières années. Comme pour tout ce qu’il entreprend, le nouveau commandant de la Patrouille des glaciers reste serein. «La météo est un élément primordial à prendre en compte, mais je n’ai pas peur, assure le Fribourgeois. De toute manière, nous ne pouvons pas déplacer la date de la course. Nous sommes dépendants des stations et le calendrier de la saison de ski-alpinisme est très complexe.»
Plus que l’annulation, inéluctable selon les conditions, c’est en termes de sécurité que Daniel Jolliet réfléchit. «Ce n’est pas la même chose de lancer 1000 personnes dans la montagne que de partir avec une cordée de trois alpinistes chevronnés, continue-t-il. Nous ne pouvons prendre aucun risque en matière de sécurité. Ce ne sont pas que les athlètes qui sont en danger en cas de conditions nivologiques et météorologiques défavorables. L’armée a 400 hommes sur le parcours et il y a aussi le public, je ne peux pas mettre la vie de tout ce monde en danger.»
Ces dernières années, la Patrouille des glaciers n’a eu aucun accident grave à déplorer. Si l’on excepte l’annulation de l’édition 2016, les dernières courses sont régulièrement parties dans des conditions optimales. «Le risque zéro n’existe pas. Notre objectif est néanmoins de tendre le plus possible vers ce zéro, explique Daniel Jolliet. Il y a des accidents à chaque course, c’est normal. Une chute à skis arrive vite, comme un coup de moins bien. Cependant, une édition dans le froid, le vent et le brouillard, c’est une tout autre aventure. Les gens doivent aussi être préparés. Cela est de leur responsabilité. La Patrouille des glaciers est une course populaire, pas un raid aventure. Mais les participants doivent aussi être capables de supporter le stress, l’altitude, le froid, connaître les bases de la sécurité et savoir gérer les impondérables.» PB
Bio express
1961
Daniel Jolliet est né et a grandi dans la région de Romont. Marié, il a trois filles et habite aujourd’hui à Lussy.
1983
Il devient officier.
1986
Il passe officier de carrière.
2002
Daniel Jolliet participe à la première de ses sept Patrouilles des glaciers.
2018
Il prend le commandement de la Patrouille des glaciers.
Bon sang, cela fait seulement deux jours qu’a eu lieu la Patrouille des Aiguilles Rouges et je n’arrive déjà plus à me souvenir des détails. Comment cela s’est passé, déjà ?
Ah oui, ça fait maintenant environ 10 jours que j’ai la toux. C’est vraiment usant ; surtout quand ça me réveille 5 fois par nuit.
Nous avions décidé de nous inscrire à la Patrouille des Aiguilles Rouges reliant Arolla à Evolène par le glacier de la Vouasson en début de saison.
Pourquoi ? Eh bien, elle se courre dans ma région, le Val d’Hérens.
Ce que nous n’avions pas prévu au moment de notre inscription, ce sont les différents facteurs qui allaient nous amener à avoir peu d’heures de sommeil. D’abord, le passage à l’heure d’été et deuxièmement le concert annuel de la fanfare où joue Greg. Quelques jours avant la course, une annonce a été faite comme quoi le parcours était modifié et les départs repoussés. Personnellement, avec ma toux, j’étais assez contente de voir qu’on avait 1200 mètres de moins à faire et de pouvoir dormir un peu de plus. (suite…)
Tout a commencé en 2011, à la même époque, j’étais dans l’aire d’arrivée de la Pierra Menta, course mythique du ski-alpinisme, au Planay, dans le Beaufortin.
Aussi les mains occupées mais avec des béquilles…C’était boueux, ça ne donnait pas franchement envie mais ça me faisait rêver moi, qui était même pas sûr de pouvoir skier à nouveau correctement.
Hiver 2011-12, je remets les skis, mais c’est un peu vite pour tenter la PM…J’attends un peu et on essaie de s’inscrire, une fois, deux, la troisième sera la bonne ! (suite…)
Le ski-alpinisme, c’est comme le piano, il faut faire ses gammes hebdomadaires. Ce que l’on fait régulièrement tous les mercredi soirs aux entraînements aux Paccots. Peautage-dépeautage-ski sur le sac…Faire, refaire, rerefaire pour que ça devienne une routine efficace.
Démonstration de l’utilité de ses répétitions ce dimanche aux Super-trophée du Muveran. Pour ma 2ème course de la saison, avec deux équipier(e)s un bon cran plus affûtés que moi, j’avais la pression (normal vu qu’à défaut d’être affuté j’ai une forme de fût de bière). Mais plutôt que de raconter la course et mes souffrances (!), voici le résumé de la course vu sous l’angle des manipulations. (suite…)
Pendant que certains boivent des coups en déambulant dans les allées de l’ISPO à scruter les nouveautés 2017, certains perdaient grammes, sueur et même sang à la Valerette Altiski ce samedi 23.
C’est sous un ciel gris et bas que nous nous retrouvons au départ, skis sur le sac pour un petit footing, cette fois moins long car mieux enneigé. Petite erreur tactique du coup, car je me suis pas inquiété de savoir si c’était long ou pas..pour la peine je me retrouve dans le tas en mettant les peaux, mais la suite se déroule bien, trois traces permettent des dépassements faciles. (suite…)
Suite au tremblement de terre qui a frappé le Népal le 25 avril 2015 mon père me propose de faire une course aux Diablerets qui récolte des fonds pour aider le Népal, elle s’appelle Humanitrail et se sera la 3ème édition, elle est longue de 13km et 900 D+.
Nous passons un été à s’entrainer en marche et course à pied les soirs et le week-end, suis pas toujours très motivé pour sortir quand il pleut mais comme dit mon père « un bon entrainement se fait par tout temps » ouais bon ….. bof !!
Selon les temps de nos entrainements on doit pouvoir faire la boucle en 3h00, on verra bien. (suite…)
Pas évident de parler de la PDG 2016 alors que de nombreux mollets sont dorés par le soleil de nos sorties à vélo, en trail ou de stand up-paddle. J’entends aussi certains grincheux qui niousse déjà au seul nom de cette course… Mais je suis certain que nombre d’entrevous se réjouissent de remettre les skis et vont avoir pour objectif de trouver des coéquipiers pour rallier Verbier en avril 2016.
A la lecture du règlement de la PDG 2016, disponible en ligne, certaines nouveautés me poussent à vous faire part d’un bref aperçu des changements afin de ne pas se faire surprendre lors de l’ouverture des inscriptions. (suite…)
Dimanche matin, sur la ligne de départ pour les 27 km du Trail des Paccots, je retrouve Floriane Eigenheer, notre responsable communication Teysalpi. Floriane avait déjà participé la veille aux Fisherman’sFriend StrongmanRun d’Engelberg et comme à son habitude elle avait le sourire et faisait mine de rien (solide la fille !). De mon côté,j’ai découvert une nouvelle discipline, presqu’un monde nouveau !
Tout au long des 27 km je ne me suis vraiment pas sentie seule… Il faut que je précise que j’avais la chance d’avoir un staff extraordinaire pour les ravitaillements. Je fais un gros bisou à Emilie, Christel, Malika, Jérôme, Reynald, Serge, Silvan et Shimano pour leur soutien et leur bonne humeur! J’ai bien dit que j’avais énormément de chance, 8 ravitailleurs pour moi toute seule. (suite…)
La Skimara se déroule à Kandersteg. Le village est peut être plus connu pour être la patrie du célèbre conseiller fédéral Adolph Oggi que pour sa course de ski-alpinisme. Néanmoins, les années de Patrouille, elle constitue une préparation idéale avec ses 3600 D+ et 40km pour le grand parcours, 2700D+ et 29km pour le « petit ». Elle se court par deux ou par trois au choix…voilà pour la présentation.
Cette année, nous nous sommes inscrits avec mes fidèles compagnons Brice Rollier et Baptiste Dubois, avec qui j’ai disputé la PDG en 2014. Nous arrivons samedi avec un départ au choix à 2H30, 3H30 et 5H. La nuit sera courte, même si nous avons opté pour le départ de 5H.
L’ambiance de la course est donnée dès le briefing qui vaut vraiment le détour ; l’organisateur à toujours le bon mot, la bonne phrase, et beaucoup d’humour.
« Arrivée vendredi soir à Ovronnaz histoire d’être peinards le matin, vu l’heure bien matinale du départ, petit repérage du départ qui se fera en courant.
Un dernier coup d’oeil à la météo pour le jour de la course, chaud et beau prévu.
Du coup on prévoit pas mal à boire, et partons light au niveau habillement. Et on s’est fait avoir ou presque! (suite…)
L’équipe que j’ai formée avec Martin Gansterer le temps de la Diableret 3D est né de l’amour de Martin pour les Alpes suisses. En effet, Martin a quitté l’Autriche pour venir “jouer” sur nos montagnes. Voilà qui explique le nom singulier de notre équipe “Teysalpi / Strabag Alpin Team”, Strabag Alpin team est un peu le Teysalpi autrichien. (suite…)